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E-commerce 2020 :

Les chiffres sont publiés au fur et à mesure, souvent accompagnés d’un commentaire de type “une année de confinement et de couvre-feu a fait plus que 5 années de croissance normale pour le e-commerce”.  

Chaque marque y va de ses statistiques sur ses ventes e-commerce. Ainsi, en moyenne en Europe pour 2020, après ce bond en avant, la part moyenne du e-commerce dans le commerce de détail serait d’à peu près 15% contre et 22% aux USA. Mais avant de se laisser griser par cette progression, rappelons-nous cet adage que nous avait apporté la Chine “Innovation comes from the fringe … et surtout l’innovation marketing vient de Chine”. La chine elle, après son bond en avant du e-commerce en 2020, serait arrivée à une part de 50% du retail !

Qui va réguler ces monstres du Digital ?  

Dans le même temps, en Chine et aux Etats-Unis, les autorités antitrust s’inquiètent des pratiques anticoncurrentielles de ces géants. La Chine essaye de conserver le contrôle dans le domaine financier comme nous l’avons vu avec la reprise en main de ANT Financial juste avant son IPO à Shanghai.

Aux Etats-Unis, les réflexions autour d’une réforme de la section 230 (passage de la législation américaine issue d’une loi votée en 1996 par le Congrès, intitulé Communications Decency Act ) qui donne une quasi-impunité aux plateformes non seulement sur ce qu’elles publient mais aussi sur ce qu’elles censurent – risquent de prendre du temps. En Europe, les 2 projets de la Commission à savoir le Digital Service Act (DSA) qui veut traiter les plateformes comme un risque systémique avec des obligations fortes de contrôler ce qu’elles diffusent et le Digital Marketing Act (DMA) qui lui veut contrôler les places de marché dans la façon d’utiliser les données des acteurs tiers afin de développer de nouvelles activités.  En Europe, ceci est encore loin d’être approuvé avec un vote envisagé devant le Parlement Européen seulement  fin 2021. Lire l’article

« Entreprise à Mission ou entreprise cotée, faut-il choisir ? » 

La fin du feuilleton de la gouvernance chez DANONE avec le départ de son PDG Emmanuel FABER, nous amène à poser cette question impertinente.

Plus positif selon nous, pour le futur des entreprises à mission, au SXSW de mars 2021, nous avons pu écouter dans une conférence intitulée « Mission Washing » les témoignages de trois entreprises BCorp (certification répondant à des exigences sociétales et environnementales, de gouvernance ainsi que de transparence envers le public) qui depuis 40 ans affichent leur mission et qui chacune animent des projets à impact dans le domaine sociétal qu’elles se sont choisi.  Parmi ces trois témoignages celui de Ben & Jerry’s, le fabricant de glaces qui a été racheté par le groupe Unilever en 2000 … et a pu garder depuis son statut d’entreprise à mission très fort, et en particulier un board of directors 100% indépendant. Lire l’article