En juin prochain, InnoCherche fêtera ses 12 ans de veille. C’est un bel anniversaire; l’âge de l’adolescence où l’on se cherche encore, toujours prêt à se remettre en question.
Pour préparer cet anniversaire, nous souhaitons d’abord avec vous, nous exercer au repositionnement, un exercice que nous recommandons souvent à nos adhérents. En regardant en arrière, nous nous sentons confortés dans notre ADN forgé au cours des années et exprimé ici. Nous voulons vous interroger pour savoir quelles sont aujourd’hui vos pratiques de veille post covid et ainsi comprendre ce qui vous manque pour rester efficaces et là où nous sommes légitimes.
Fin juin, après dépouillement de tous vos feedbacks, nous aurons trouvé (…selon le vocabulaire de Vianeo), une zone de “désirabilité” à l’intersection de – qui nous sommes, ce que nous aimons et savons faire – et de vos problèmes actuels. Nous reviendrons vers vous début juillet pour vous présenter le fruit de ce travail et notre positionnement futur.
——————— *Pour InnoCherche, la veille doit être transverse et basée sur les usages pour aider les décideurs à décoder et passer à l’action.
Pour démarrer cette rétrospective, regardons rapidement ces 12 années passées et constatons, ou n’oublions pas, cette réalité énoncée par Bill Gates : « Most people overestimate what they can do in one year and underestimate what they can do in ten years ».
Nous reprenons donc notre référentiel, décrit dans cinq livres successifs de 2012 à 2017, puis maintenu à jour. Ce référentiel, que vous connaissez en partie, nous sert au sein de l’association à décoder plus rapidement l’actualité.
(ci-contre la couverture de notre petit livre de Déc. 2012 qui, en 115 pages, cadrait bien le sujet … et que nous vous offrons sur le lien suivant).
Historique : « la tête dans les étoiles … et les pieds dans la glaise »
En juin 2009, InnoCherche avait surtout les pieds dans la glaise. A l’époque, nous sélectionnions des offres de start-up pour les proposer aux grands groupes dans leur démarche de digitalisation. Après 4 années d’efforts, nous avons été obligés de faire le constat que le temps de décision moyen des grands groupes pour commencer à travailler avec une start-up était de deux ans et demi : dur dur pour un business modèle d’apporteur d’affaires.
En 2014, premier pivot donc : après le concept de l’Ubérisation introduit par Maurice Lévy, nos contacts dans les grands groupes ont alors voulu comprendre par eux-mêmes – si et comment ils pourraient être « ubérisés » . Commence alors une époque de voyages de veille sur 7 destinations avec plus de 45 voyages en tout jusqu’en 2020.
Nos concepts émergent, nos convictions s’affichent, nous décodons.
Voici quelques uns des signaux faibles que nous avons décodés :
Dès 2012, on pressent que le smartphone – comme orthèse intellectuelle (slide share 2014) – va transformer nos vies. OPTR : on peut tout réinventer avec des nouveaux business modèles.
On observe de nouveaux usages appuyés sur des technologies dont certaines peuvent surfer sur la loi de Moore (application aux techno hydrogène).
Face à ce monde digital, dès 2014 le besoin de Tiers de confiance devient évident.
« Innovation comes from the fringe » explique les disruptions (ici en indus 4.0) et les innovations, venues surtout de la Chine au niveau marketing (podcast 5’).
En termes d’impact de toutes ces technologies, le plus bel accomplissement dans les années à venir pourrait être « la mobilité pour tous » vidéo 10’ (voir aussi notre livre Blanc).
A partir de 2017, toutes les technologies ont été exposées, on ne s’étonne plus de rien. Ce qui compte c’est le « seamless interface » (Wechat, Alexa, puis toutes les interfaces possible avec votre cerveau) – Voir vidéo sur 10 ans de trend au CES.
Et puis à partir de 2016, la période de doute, de dystopie après Cambridge Analytica et la démonstration que tous ces modèles gratuits – où c’est l’individu qui est le produit – mènent à la manipulation du consommateur et de l’électeur et au transhumanisme (Zucked)… ou encore avec SESAM en Chine qui montre toute l’horreur du business model de surveillance digitale.
Une piste d’espoir suite à nos voyages en Estonie où l’état tiers de confiance permet d’envisager une autre architecture digitale sans le passage par des GAFAM trop intrusifs. Enfin, l’appel de ChristChurch veut essayer de responsabiliser les réseaux sociaux. Le DSA européen et la révision de la section 230 aux USA prennent le relais; voyons avec quel succès !
Il nous appartient aujourd’hui de maintenir ce souffle, qui rappelons-le n’est pas de la prospective mais bel et bien un assemblage intelligent de signaux déjà présents dans nos usages, que nous décodons. Pour cela, un exercice de synthèse, sous la forme d’un livre blanc, permettra d’écrire la suite de notre référentiel dans un récit Post Covid qui pourrait sortir cet été sur le thème « Le digital a sauvé nos vies … qui va nous sauver du digital ? ».
Pour cet anniversaire, nous vous remercions de prendre 5 à 7 min de votre temps pour compléter ce questionnaire sur vos pratiques de veille post covid.
Pour vous en remercier, nous vous enverrons alors à notre tour, le dernier référentiel en forme de livre pdf « Disruption 2017 – retour au local ». Vous y découvrirez qu’il est toujours bon d’avoir un peu d’avance sur les grandes tendances en termes d’usages.
Merci d’avance et à bientôt pour la poursuite de notre veille commune.
Merci de penser à diffuser cette newsletter autour de vous.
INVITATION A INTERFÉRENCE « BROCANTE 3.0 »
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mardi 25 mai à 18:00
ou mercredi 26 mai à 13:30
Evénements gratuits mais inscription obligatoire !
InnoCherche est un réseau de veille innovation indépendant qui fédère un groupe d’éclaireurs – dirigeants venant de fonctions et secteurs très différents – pour mener une veille transverse sur les usages. Grâce à un référentiel commun, construit et mis à jour au cours de temps, nous arrivons à déchiffrer des signaux faibles et à restituer en les vulgarisant les problématiques nouvelles pour aider les décideurs à comprendre et décider.
Pour démarrer cette rétrospective, regardons rapidement ces 12 années passées et constatons, ou n’oublions pas, cette réalité énoncée par Bill Gates : « Most people overestimate what they can do in one year and underestimate what they can do in ten years ».
Dès 2012, on pressent que le smartphone – comme orthèse intellectuelle (
