Agriculture automatique
Pour la troisième année consécutive, John Deere fait un tabac avec des “add-on AI” sur ses super tracteurs qui peuvent devenir 100% autonomes et coûter jusqu’à 600 K$.
La robotisation de l’agriculture est un “form factor” très intéressant pour la technologie “driverless”. En effet, on est dans un milieu complètement contrôlé : les limites du champ, sur un terrain privé, avec peu ou pas d’interactions imprévues avec l’extérieur … et des tracteurs qui roulent lentement.
Au niveau de l’offre, on peut entrevoir
- d’un côté, John Deere, pour les grandes exploitations, propose à ses clients historiques de “rétrofiter” les énormes tracteurs …
- et de l’autre, une place pour de nouveaux acteurs qui offriront des solutions plus incrémentales pour toutes sortes de surfaces. Il s’agirait, à coup de petits robots – type tondeuses automatisées comme celles offertes pour votre jardin à partir de 1000€ pièce – et de drones à quelques centaines d’euros – de proposer une automatisation progressive dans un harmonieux ballet piloté par de l’IA.
L’agriculture – certes environnement historique de travail pénible et mal payé – profite ici de la technologie “driverless” devenue abordable et facilement « expérimentable » dans un milieu fermé.