Crise : après les 8 Mégatrends… les opportunités et les signes d’espérance !

Dans une rentrée où l’on nous promet des catastrophes économiques et sociales en série, nous prenons définitivement le parti de chercher les signes positifs, des signes d’espérance dans la situation actuelle.

Nous allons nous appuyer dans cette démarche sur les 8*MégaTrends Post-Covid que nous avons déjà élaborés fin avril dernier.  Alors qu’au début de la pandémie, certains se demandaient pourquoi une pandémie parmi d’autres nous faisait changer d’ère, il paraît maintenant plus évident que les mentalités et usages évoluent vite. De plus, l’Etat, dans ses plans de relance, met des moyens considérables pour faire aboutir  des grands chantiers comme, par exemple, nous faire quitter l’ère de l’énergie fossile. Cette gestion de crise au niveau mondial est maintenant analysée par certains comme un galop d’essai pour la crise suivante liée aux conséquences du réchauffement climatique…

Au moment où en France, les pouvoirs publics ressuscitent le Plan, il faut garder en tête sa finalité qui est de se doter d’infrastructures dont nous aurons besoin d’ici 10 à 30 ans. Il faut donc privilégier deux domaines dans lesquels l’État a un devoir et une légitimité : son rôle de tiers de confiance et son rôle de grand architecture-urbaniste pour développer et encourager les investissements dans les infrastructures de demain.

1. Comment créer un Etat tiers de confiance fort ? (Gratuit)

Le confinement a rappelé à tout le monde qu’il nous faut avoir un tiers de confiance, si possible choisi démocratiquement qui prend les bonnes décisions pour la communauté et les impose via des diktats parfois “liberticides”. Fort de ce rappel, l’Etat devrait pouvoir rattrapper son retard (par rapport aux directives européennes notamment…) pour reprendre ce rôle régalien de tiers de confiance digital. Lire la suite

2. Un retour vers une économie circulaire ? (Réservé aux abonnés)

Le confinement est une interdiction de mobilité. Nous avons brutalement réalisé, ô combien la mobilité avait façonné nos vies. Forcés car confinés, nous avons dû nous désintoxiquer de nos anciennes habitudes liées à la mobilité que ce soit pour les personnes ou les biens. Pour bien analyser cette intoxication à la “sur-mobilité”, il faut réaliser que  cela ne date pas d’hier mais en fait de deux cents ans avec le début de l’ère industrielle.  Afin de résoudre les travers de notre modèle de développement trop globalisé, il faut réfléchir au  retour vers l’économie circulaire qui est rendu possible grâce à des nouveaux usages et technologies. Lire la suite

3. Après l’ère de l’énergie fossile, vite… celle de l’hydrogène ! (Réservé aux abonnés)

Notre développement économique depuis deux siècles s’est fait par un recours intensif à de l’énergie qui a démultiplié par un facteur 50 ou 100 le génie producteur de l’homme. Aujourd’hui cette énergie, à 80% d’origine fossile, est responsable de 80% des émissions de gaz à effet de serre. Demain l’hydrogène pourrait être la solution pour tous nos besoins énergétiques. Finalement, les gouvernements européens qui avaient pris des engagements lors de la COP 21 pour réduire leur émissions sans avoir de plan d’actions  ont saisi l’opportunité des plans de relance massifs pour favoriser cette transition énergétique.  Ce déclic COVID sur la mobilité  arrive à point nommé. Lire la suite

4. La global tech est morte, vive l’ Eurotech ! (Réservé aux abonnés)

Nous assistons depuis quatre ans à une guerre commerciale sino-américaine qui, de facto, sonne la fin de la globaltech telle que nous l’avons connue depuis 30 ans. Comme nous le rappelle le débat sur le déploiement de la 5G avec ou sans Huawei, la question de la souveraineté se pose. En effet seule une maîtrise totale du hardware et du software aussi bien en informatique qu’en télécoms peut garantir l’absence de « backdoor »et donc une souveraineté totale. Il faut donc retrouver en Europe une souveraineté technologique intégrale; voilà un chantier prioritaire pour l’Europe avec beaucoup de répercussions. Lire la suite

5. Succès du télétravail : où l’on découvre que le bureau était devenu obsolète depuis dix ans  … (Réservé aux abonnés)

Dans un monde qui bouge vite, il faut revenir aux fondamentaux notamment sur la motivation et ses quatre prérequis (sens, compétence, autonomie et pas de sentiment d’injustice). Ceci était vrai il y a 200 ans quand on a développé cette notion de bureau, et c’est toujours vrai aujourd’hui. Regardons ce qui, à l’origine, avait contribué à généraliser ce concept de bureau qui venait répondre à des besoins pressants (formation, contrôle, process, discussion, administration …) jusqu’à en faire un second lieu de vie (métro, boulot, dodo …) et comment aujourd’hui les différentes vagues technologiques et leurs usages associés ont rendu la solution “bureau universel” caduque. Lire la suite

6. Après les applaudissements, un soutien dans l’action (Réservé aux abonnés)

… pour le  personnel de santé que l’on a applaudi sur les balcons et pour les enseignants que l’on aurait dû applaudir sur les balcons. Ces deux professions ont eu un déclic en découvrant que l’outil digital  était un allié plutôt qu’un ennemi qui allait prendre leur job. Pour capitaliser sur ce double déclic, il faut mettre en place la gouvernance sur les données avec un bon tiers de confiance et petit à petit proposer des outils qui viennent alléger les tâches administratives et apporter un flux de formation perpétuel à ces deux populations qui sont essentielles. De plus, ces nouveaux usages sur l’apprentissage, le télétravail … vont amener à repenser le management et l’organisation du travail … en commençant par le socle qui est le contrat de travail. Lire la suite

7. La ville est-elle devenue obsolète comme le bureau ? Une inversion du trend de l’urbanisation à outrance. (Gratuit, reprend les 12 besoins vitaux)

Les Français ont réagi rapidement dans leur choix de vie après confinement en recherchant en dehors des grandes villes des styles de vie moins stressants, plus résilients face aux crises.
La ville apporte une réponse à nos besoins vitaux : habiter, travailler, se déplacer, se nourrir, se soigner, se distraire… Beaucoup de nos usages sont en train de changer et la ville doit elle aussi se réinventer après cette crise. Chacun dans ses choix et usages personnels compare comment la grande, moyenne, petite ville ou la campagne isolée aujourd’hui et demain répond à ses attentes … et ensuite passe à l’action en décidant de déménager ou non.
Voyons en analysant sur les 12 besoins vitaux comment la ville les satisfait aujourd’hui par rapport à hier et si en regardant le résultat de ce questionnaire, notamment parmi les plus jeunes, si on peut anticiper  une inversion du trend de l’urbanisation à outrance, qui va entraîner des changements en matière d’urbanisation et d’infrastructure. Lire la suite

Pour participer à notre veille transverse sur les usages, faites-vous aussi ici votre propre auto-diagnostic sur vos 12 besoins vitaux pour décider où et comment vous voulez vivre vos 10 prochaines années.  Mode d’emploi pour remplir le questionnaire ( sur 2 années  2019 – 2021)

2 possibilités. Soit: