Ukraine : Les défis de la reconstruction des logements #2

Temps de lecture :  5 minutes
Par Laurent Lehmann, Sofiana Fatealy

Avant-propos

Cette courte lettre est le second volet du thème abordé en décembre, par notre atelier smart city au sein d’InnoCherche. Il s’agit de mieux cerner les enjeux du plus vaste chantier d’Europe. Les destructions des logements sont à l’échelle d’une nation de 44 millions d’habitants avant le conflit, et d’un territoire 20 % plus étendu que celui de la France. La perspective est aussi de se situer dans un espace urbain né dans l’immédiate après-guerre et construit selon des programmes qui sont équivalents sur l’ensemble de l’espace de l’ex Union Soviétique. C’est dire l’importance de ce qui se passera demain et sur la façon dont le bâti ancien sera ou non maintenu et reconstruit. Il manque beaucoup de sources pour permettre d’aller aussi loin que nous l’aurions souhaité, c’est aussi la limite de notre travail, mais la sensibilisation passe aussi par ces petits pas. Un maping des forces en présence et notamment autour du BTP serait très utile pour les prochaines semaines. Bonne lecture.  

1.    Relations bilatérales

Le gouvernement français annonce un plan de la reconstruction des différentes infrastructures en Ukraine 

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et Denys Chmyhal, Premier ministre ukrainien lors de la conférence bilatérale
pour la résilience et la reconstruction de l’Ukraine le 13 décembre 2022 à Paris. Source : LUDOVIC MARIN, RFI 

Alors que la guerre continue de détruire les infrastructures en Ukraine, des experts, des entreprises et les représentants gouvernementaux ont commencé à réfléchir à la reconstruction. Dans ce cadre il s’est tenu le 13 décembre 2022 à Paris un plan de coopération bilatérale entre la France et l’Ukraine afin de proposer des méthodes et l’effectivité des aides promises.

En effet le 13 décembre 2022, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et le Premier ministre ukrainien Denys Chmyhal ont annoncé, lors d’une conférence de presse commune, la création d’une Conférence bilatérale pour la résilience et la reconstruction de l’Ukraine. Cette Conférence bilatérale avait pour objectif de coordonner les efforts de la France et de l’Ukraine pour répondre aux besoins urgents en termes de résilience et de reconstruction. Elle permettra également de renforcer les liens politiques et économiques.

Bruno Le Maire et Denis Chmyhal et plus de 700 représentants d’entreprises françaises dont Eiffage, Airbus, Alstom, Dassault, Thalès, Renault, Saint-Gobain, TotalEnergies, Engie, Servier ou encore Sanofi ont conclu plusieurs accords visant à soutenir le pays attaqué par la Russie. En outre deux accords ont été signés permettant de lever 100 millions d’euros de garanties pour soutenir les infrastructures critiques en Ukraine, trois accords impliquant des entreprises françaises ont également été signés.

Selon un communiqué du ministère de l’Économie, le premier accord concerne le « financement sur prêt concessionnel du Trésor de 37,6 millions d’euros » pour la fourniture de 20.000 tonnes de rails produits en France par l’entreprise Saarstahl. Il permettra de réparer plus de 150 kilomètres de voies. Le second, signé entre la société Matière et UkrAvtodor, l’agence routière du gouvernement ukrainien, documente la fourniture de 25 ponts complets, dont une partie sera financée par la France. Enfin, dans le troisième accord, le gouvernement français s’est engagé à assumer d’envoyer plus de 20 millions d’euros de semences en Ukraine via les sociétés MAS Seeds, Lidea Seeds et RAGT.

De plus, il a été annoncé lors de cette conférence la mise en place d’une feuille de route permettant de « délivrer des résultats rapides et concrets dans des domaines clefs pour la souveraineté et le développement numériques de l’Ukraine » comme la cybersécurité ou le financement de start-up. En outre, cela émanera à de « projets bilatéraux encourageant la coopération entre start-up françaises et Ukrainiennes ».

2.    Des expertises innovantes au chevet de la ville

Dassault Systèmes, Egis et B4 s’engagent pour une coopération dans le secteur du BTP 

Dassault Systèmes, Egis et B4 ont annoncé la signature d’un partenariat stratégique pour la reconstruction de l’Ukraine. Ce partenariat permettra à Egis de déployer sa plateforme de gestion de projets « Egis Projects » et à B4 de déployer sa plateforme de gestion de l’information « B4 i ». Ces deux plateformes permettront aux autorités ukrainiennes de mieux gérer les projets de reconstruction et de coordonner les différents acteurs impliqués.

Cette association des deux acteurs s’opérera aux alentours de Tchernihiv, avec pour objectifs de repérer et refaçonner les zones urbaines qui ont été détruites. Comment s’y prendront-ils ? Grâce à l’expertise en ingénierie de B4 et d’Égis à la plateforme virtuelle 3D de Dassault Systèmes.

À l’échelle du BTP français, la guerre d’Ukraine se manifeste par de nouvelles pénuries et la flambée des prix des matières premières et de l’énergie. En revanche, à l’intérieur de l’Ukraine, une autre question se pose : comment préparer l’après, plus précisément comment reconstruire le pays, toujours attaqué par l’offensive russe et un vaste territoire défiguré ? C’est un problème auquel le gouvernement ukrainien s’est déjà attaqué, notamment en confiant un projet à un consortium d’entreprises mené par Egis. Des spécialistes de l’ingénierie et de l’architecture urbaines rejoindront l’éditeur de logiciels Dassault Systèmes et les consultants en ingénierie urbaine B4 pour remodeler les zones urbaines dévastées par les conflits.

Pour l’associé-gérant de B4 : « Malgré l’invasion en cours, les autorités locales ukrainiennes pensent déjà à l’avenir et planifient la reconstruction de leurs villes. Elles ont également l’intention de partager leurs projets avec la population locale. Nos efforts de collaboration et notre expertise en matière d’ingénierie et de construction soutiennent pleinement cette mission qui consiste à reconstruire l’Ukraine le plus rapidement possible, et à rendre ses zones urbaines plus attractives qu’elles ne l’étaient auparavant ».

Cette association des deux sociétés est soutenue par une subvention du Trésor public français, ainsi ce partenariat associera l’expertise d’Egis et de B4 à la plateforme 3DEXPERIENCE de Dassault Systèmes.

Pour Florence Verzelen, vice-présidente, Industrie, Marketing et Développement Durable de Dassault Systèmes : « Notre plateforme 3DEXPERIENCE joue un rôle essentiel dans la construction de villes plus durables et résilientes. Les expériences de jumelage numérique enrichies par les connaissances, les savoir-faire et les données des experts nous permettent d’explorer des scénarios illimités et d’optimiser ceux qui répondront le mieux aux besoins de la population. Cela nous permettra également de faire face au changement climatique, d’améliorer les projets de transports en commun, les services intelligents et les services publics ».

Premièrement, le projet aura pour objectif de faire un état des lieux des dégâts dans l’oblast (collectivité territoriale, en ukrainien) de Tchernihiv, pour pouvoir prévoir le budget de reconstruction et cibler les infrastructures prioritaires. Un partenariat associant ingénierie urbaine et jumeau numérique permettrait de créer une modélisation 3D de la ville et de ses habitants. Les datas issues de ce modèle pourraient être exploitées pour améliorer la qualité de vie et la sécurité des habitants, notamment en identifiant les risques et les problèmes urbains.

La deuxième phase du partenariat se déroulera dans la ville de Chernigov, grâce à la plateforme 3DEXPERIENCE, le jumeau numérique sera généré. L’objectif de celle-ci va être « d’optimiser la reconstruction urbaine, notamment en testant différents scénarios afin de prévenir de différents risques tels que : le risque d’inondation, l’accessibilité, circulation, occupation des sols, localisation des principaux actifs urbains et réseaux d’eau, de chauffage, d’assainissement et autres infrastructures ». Le BIM (Building Information Modeling) et les technologies numériques permettront de créer un modèle numérique précis et riche en informations pour le développement durable de la ville.

Depuis 1993, Egis travaille en Ukraine sur des projets privés et publics et pour cette entreprise, ce projet est d’une grande ampleur, car comme l’explique Laurent Germain, directeur général d’Égis : « Aujourd’hui, nous menons 23 projets en Ukraine qui visent à reconstruire les villes et les infrastructures. La reconstruction de l’Oblast de Chernihiv et de la ville de Chernihiv sera une occasion supplémentaire d’apporter au pays l’expérience globale de l’entreprise, comme la conception de villes à faible émission de carbone et bioclimatiques, la conception de réseaux cyclables, d’infrastructures de transport public et de covoiturage amélioré, mais aussi la conception d’espaces publics sûrs, verts et accueillants et d’autres principes de conception clé d’Egis pour des villes intelligentes et durables ».

3.    Des logements pensés plus smart et plus écologiques 

Viacheslav Troian dans le laboratoire de béton de l’ETH Zurich. Source : myscience.ch

En raison du conflit, le professeur ukrainien de matériaux de construction Viacheslav Troian a quitté son pays natal avec sa famille. À l’ETH de Zurich, il étudie le rôle que le béton recyclé pourrait jouer dans la reconstruction future.

Après avoir vécu les premiers jours tragiques de la guerre dans la banlieue de Kyiv, Viacheslav Troian, professeur à l’Université nationale de construction et d’architecture de Kiev, part avec sa famille en Europe occidentale. En tant que père de quatre enfants, il a été autorisé à quitter l’Ukraine.

Ingénieur chimiste spécialisé dans le béton, il possède 20 ans d’expérience dans le développement de divers types de béton. Entre autres projets, il a participé au développement des mélanges de béton pour les traverses du chemin de fer ukrainien et à la fondation du confinement de sécurité construit autour du réacteur nucléaire endommagé de Tchernobyl.

Le chercheur vient de publier un article scientifique sur le recyclage du béton avec des co-auteurs de l’ETH Zurich et de l’Université Gustave Eiffel à Paris. Depuis quelque temps, les ingénieurs en matériaux de construction broient les déchets de démolition de béton et les utilisent pour produire du béton frais. Pourquoi utiliser du béton ? Ce qu’il faut savoir c’est que le béton recyclé est déjà largement utilisé dans les pays développés, où il est appelé « béton de récupération ». Les déchets de construction sont broyés et mélangés à du ciment, de l’eau et des adjuvants. Ce mélange est ensuite utilisé pour produire du béton frais. Les avantages du béton recyclé sont nombreux : il est économique, écologique et durable. Le béton recyclé est économique, car il réduit les besoins en matériaux de construction. Il est écologique, car il utilise des déchets de construction plutôt que des matériaux de construction neufs. Il est durable, car il est résistant aux intempéries et aux changements de température.

De plus: « Cela peut remplacer jusqu’à 50 % du gravier ou de la pierre concassée requis, selon les normes en vigueur ». On perçoit donc un énorme potentiel dans l’utilisation du béton recyclé pour la reconstruction des bâtiments et des infrastructures détruits en Ukraine.

4.   Les défis du plus vaste chantier d’Europe pour l‘industrie du BTP 

Au lendemain d’un conflit, la reconstruction d’un pays est une tâche colossale. Non seulement l’infrastructure physique doit être reconstruite, mais le tissu social et politique doit également être réparé. Cet article se concentre sur les défis du recyclage des matériaux pour la reconstruction d’après-guerre. Les dix défis de la reconstruction.

 

  1. L’infrastructure. Dans de nombreux cas, les routes, les ponts et les autres infrastructures nécessaires au transport sont détruits. Cela rend difficile l’acheminement des matériaux nécessaires à la reconstruction.
  2. Les travailleurs qualifiés. De nombreux travailleurs qualifiés dans le domaine de la construction et de l’ingénierie ont été tués ou ont fui le pays. Il y a donc une pénurie de travailleurs capables de mener à bien la reconstruction. 
  3. Les fonds. De nombreux pays qui ont été dévastés par la guerre luttent également contre la pauvreté. Il est donc difficile de financer la reconstruction. 
  4. Les matériaux. Dans de nombreux cas, les usines et autres infrastructures nécessaires à la production de matériaux ont été détruites. Il en résulte une pénurie de matériaux pour la reconstruction.
  5. La planification. Dans de nombreux cas, la reconstruction est effectuée dans l’urgence, sans tenir compte des besoins à long terme du pays. Cela peut entraîner des problèmes à l’avenir.  
  6. La coordination. Dans de nombreux cas, différents organismes et groupes travaillent indépendamment, sans coordination. Cela peut entraîner une duplication des efforts et des conflits. 
  7. La confiance. Dans de nombreux cas, les habitants du pays ne font pas confiance au gouvernement ou aux organisations internationales. Il est donc difficile de mener à bien la reconstruction. 
  8. La sécurité. Dans de nombreux cas, la situation sécuritaire n’est pas stable et il existe un risque de violence. Cela rend la reconstruction difficile. 
  9. L’impact environnemental. Dans de nombreux cas, la reconstruction est effectuée dans l’urgence, sans tenir compte de l’impact environnemental. Cela peut entraîner des problèmes par la suite. 
  10. L’instabilité politique. Dans de nombreux cas, la situation politique est instable et il existe un risque de violence. Il est donc difficile de mener à bien la reconstruction.
Les bâtiments détruits dans la ville de Kharkiv, en Ukraine en date du 3 mars 2022
Source : Image de YuriiKochubey

5.   Des sources complémentaires pour documenter

Irpin et Khakiv les maires au chevet d’un plan d’urbanisme audacieux.

Dans un article publié par Linda Kinstler dans le NewYork Times, on lit que le projet de la ville du futur a été lancé, avant la guerre. Les architectes ont imaginé une cité qui serait à la fois moderne et écologique, avec des bâtiments qui utiliseraient l’énergie solaire et qui seraient construits en harmonie avec la nature. Mais la guerre a interrompu ce projet. Aujourd’hui, alors que les bombes tombent encore sur Irpin, les architectes continuent à travailler sur ce projet et espèrent que la ville du futur pourra un jour être réalisée.

En effet, la ville d’Irpin a vu la destruction de 119 immeubles d’habitation de grande hauteur et 1483 maisons privées qui ont subi des dommages importants amenant 116 358 habitants sans logement.

Les résidents de cette ville commencent déjà à repenser la reconstruction de celle-ci. Ainsi en faisant appel aux architectes, notamment étrangers, ceux-ci ont repensé les monuments architecturaux en y incorporant, par exemple, des verres monumentaux qui soutiendraient les façades pouvant encore être sauvées.

Pour Irina Matsevsko, qui est une historienne et vice-chancelière adjointe d’architecture à Kharkiv, la reconstruction des villes en Ukraine est « devenue une industrie en soi, attirant des architectes de renom du monde entier ».

Sur la reconstruction, celle-ci est gérée selon plusieurs étapes. Tout d’abord on va penser aux habitants, leur offrir un moyen pour qu’ils puissent se chauffer. Ensuite, on s’orienterait vers la réalisation de projets de reconstruction plus prestigieux.

Lorsque les habitants pourront profiter de tout cela, ces architectes s’intéresseront aux sites touchés comme la maison de la culture dont la reconstruction est estimée à 15 millions d’euros, le musée local ou encore la bibliothèque privée.

Enfin, sur l’éducation, UNICEF a financé pour la construction d’abri anti-bombe sous les bâtiments scolaires et La Croix Rouge internationale a financé la reconstruction de plusieurs toitures résidentielles.


Photo d’une école délabrée dans la ville d’Irpin qui est resté vide à cause d’un manque de matériaux de construction.
Crédit…Michal Siarek pour le New York Times

Norman Foster sur tous les fronts
Pour le célèbre architecte britannique Norman Foster, il serait minutieux de reconstruire la ville de Kharkiv en utilisant « les matériaux les plus écologiques possibles ». L’architecte a déclaré que la ville de Kharkiv avait besoin d’une « refonte complète ». « Je crois que Kharkiv a besoin d’un projet de réhabilitation qui soit à la fois écologique et économique ».De plus, sur le projet proposé par celui-ci, le maire de la ville de Kharkiv Igor Terekhov a déclaré lors d’une visioconférence : « J’aimerais que nous ayons un centre-ville qui devient un des points forts de l’Europe ». Selon lui, « quelque 25% des bâtiments de la ville ont été détruits et Kharkiv a besoin de nouveaux hôpitaux, de nouvelles écoles et crèches ainsi que de bureaux pour son secteur de la tech en plein essor. Tous ces bâtiments doivent être équipés d’abris anti-bombes, en ajoutant que les immeubles résidentiels devraient aussi avoir des parkings souterrains ayant une « double fonction » et pouvant être convertis en abri en cas d’urgence ».

Un architecte français en pointe
Martin Duplantier, architecte, urbaniste et président de l’association AMO (Architecture et Maîtres d’ouvrage) a été l’invité de FranceInter le 4 janvier 2023 au sujet de la reconstruction de l’Ukraine. Ainsi, il raconte qu’il est allé en Ukraine pour documenter les conséquences de la guerre. Il est revenu avec des images saisissantes de la vie quotidienne dans les zones touchées par les combats. Ainsi, il a expliqué les raisons de cette guerre et les difficultés rencontrées par les civils.

« Sur place, on a un certain nombre de personnes qui travaillent avec nous, basées plutôt à l’ouest de l’Ukraine, loin de la ligne de front », raconte Martin Duplantier. « On va visiter les lieux, voir dans quel état on peut imaginer reconstruire. Izioum, par exemple [une ville de l’Est reprise aux forces russes en septembre dernier, NDLR], c’est 99,9 % du parc immobilier qui est démoli, déconstruit, ou endommagé. Or 40 % de la population initiale y vit encore ! On se demande comment ça fonctionne, comment les réseaux peuvent être réparés, comment dans l’urgence on arrive à faire en sorte que les logements puissent être habitables ».

Selon lui « il ne faut pas opposer les temporalités » dans la reconstruction : « L’urgence, ce sont les générateurs, le chauffage, l’eau, l’électricité ; et le long terme vient en complément. Il ne faut pas que ça s’oppose, que l’Ukraine devienne un dépotoir d’algecos ! Au contraire, le but c’est de penser la reconstruction comme un levier de développement dans le pays ».

C’est finalement tous ces défis qui rendent difficile la reconstruction d’un pays après un conflit. Cependant, avec une planification et une coordination minutieuse, il est possible de surmonter ces défis et de reconstruire le pays.

Sources utilisées pour notre lettre 

SAVE THE DATE – LUNDI 6 MARS 2023 @18h30
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